La biografia non autorizzata di George W. Bush

(traduzione dal francese di José F. Padova)

2 dicembre 2003  -  Réseau Voltaire, 5.12.2003 (Réseau Voltaire.net pour la liberté d’expression  -  www.reseauvoltaire.net)
Vi sono le biografie di George W. Bush scritte dai comunicatori della Casa Bianca o dai giornalisti «amici». E c’è Le Cartel Bush, la biografia non autorizzata. Quella che esplora nei dettagli l’ambiente che circonda il presidente degli Stati Uniti, i suoi affari, le sue prestazioni come voltagabbana, il finanziamento delle sue campagne elettorali, la sua dedizione alla cocaina… L’autore, James Hatfield, fu minacciato da due consiglieri del presidente davanti a testimoni e ritrovato poco tempo dopo, morto, in un motel. La polizia assicura che si è suicidato. La sua famiglia sostiene che è stato assassinato. Questo documento eccezionale è stato tradotto in francese. Réseau Voltaire ne assicura la diffusione esclusiva in Francia.

Nel settembre 1999, vale a dire in piena campagna elettorale negli Stati Uniti, St. Martin Press pubblicava una biografia dettagliata del candidato George W. Bush. L’autore, che aveva realizzato un lavoro da formica, ignorava nulla della famiglia Bush e del Bush junior. Aveva beneficiato nella sua indagine dell’aiuto di Karl Rove (attuale segretario generale della Casa Bianca) che credeva di collaborare a una biografia compiacente. L’opera, intitolata Fortunate Son, G. W. Bush and the Making of an American President, occupò immediatamente la prima pagina dei giornali, fu scelta come best seller dal New York Times e sollevò un’intensa polemica.
Si tratta di un documento esaustivo sull’uomo, la sua famiglia e il suo entourage, i suoi affari e la sua carriera politica, i suoi giri di valzer politici e il finanziamento delle sue campagne elettorali. Benché scritto in tono misurato e si dedichi a comprendere la personalità di George W. Bush, presenta una visione terrificante della vita pubblica statunitense. Tuttavia di quest’opera imponente non si mise in rilievo altro che un passaggio secondario, ma rilevante: il candidato Bush era stato arrestato per detenzione di cocaina, nel 1972. Ora, secondo le elggi locali, questo crimine avrebbe dovuto valergli la privazione dei diritti civili, e quindi egli non avrebbe dovuto avere il diritto di presentarsi per il governatorato del Texas e per la presidenza degli Stati Uniti.
In realtà sono stati ben altri i dettagli che hanno provocato la colelra dei Bush. In particolare, un passaggio relativo alla società Arbusto (divenuta in seguito Harken Energy) della quale George W. fu il direttore. Vi si veniva a sapere che, tramite un uomo di paglia, questa società era proprietà di un certo Salem Bin Laden, fratello maggiore di Osama. Ma all’epoca la stampa non comprese l’importanza di questa informazione.
Sia come sia, la famiglia Bush si scatenò contro il libro e il suo autore. Essa rivelò gli errori di gioventù di quest’ultimo, che gli procurarono il carcere, e si dedicò a screditarlo. Simultaneamente esercitò forti pressioni sull’editore fino a ottenere il ritiro e la distruzione di circa 100’000 copie disponibili.
James Hatfield ricuperò i suoi diritti sul libro e lo fece ripubblicare da un editore marginale, Soft Skull Press, mentre George W. Bush si era appena installato alla Casa Bianca. Karl Rove (attuale segretario generale della Casa Bianca) e Clay Johnson III (a quel tempo assistente personale del presidente) intentarono un processo per diffamazione e ottennero il ritiro cautelare del libro. In definitiva, Hatfield fu autorizzato alla vendita, senza tagli, ma dopo l’eliminazione della prefazione originale.
Avendo fallito nei loro tentativi, Rove e Johnson davanti a testimoni minacciarono Hatfield di liquidarlo, lui e tutta la sua famiglia, se insisteva nel diffondere la sua opera. Poco dopo egli fu trovato morto in un motel. La polizia assicura che si è suicidato. La sua famiglia sostiene che è stato assassinato. Questo documento eccezionale è stato tradotto in francese e pubblicato in Svizzera dalle Éditions Timéli, dirette da Sandro Cruz, amministratore di Réseau Voltaire e direttore del sito RedVoltaire.net. Jean Ziegler [ndt.: autore di La Svizzera lava più bianco e altri] e Thierry Meyssan hanno scritto la prefazione. Seth Tobocman, il caricaturista di Village Voice, l’ha illustrato. Sander Hicks, Robert-James Parsons, David Cogswell e Federico Fasano Mertens l’hanno arricchito di introduzione e post-scriptum. Presentato il 10 ottobre al Club de la presse di Ginevra, con il titolo Le Cartel Bush ou l’itinéraire d’un fils privilégié, non è stato diffuso in libreria se non in Svizzera. Réseau Voltaire ne assicura la diffusione in Francia.
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Le Cartel Bush ou l’itinéraire d’un fils privilégié. Comment fabrique-t-on un président des États-Unis ? par James Hatfield. Préfaces de Jean Ziegler et Thierry Meyssan. 444 p., ill., index. Éditions Timéli, Genève, 2003. ISBN 2-940342-01-6. Prezzo consigliato: € 24,00.

Testo originale:

Réseau Voltaire, 5.12.2003 (Réseau Voltaire.net pour la liberté d’expression)
La biographie non autorisée de George W. Bush
2 décembre 2003

Il y a les biographies de George W. Bush écrites par les communicants de la Maison-Blanche ou les journalistes « amis ». Et il y a Le Cartel Bush, la biographie non autorisée. Celle qui explore en détail l’entourage du président des États-Unis, ses affaires, ses retournements de veste, le financement de ses campagnes électorales, son addiction à la cocaïne… L’auteur, James Hatfield, fut menacé par deux proches conseillers du président devant témoins et retrouvé peu après, mort, dans un motel. La police assure qu’il s’est suicidé. Sa famille prétend qu’il a été assassiné. Ce document exceptionnel a été traduit en français. Le Réseau Voltaire en assure la diffusion exclusive en France.
En septembre 1999, c’est-à-dire en pleine campagne électorale aux États-Unis, St Martin Press publiait une biographie détaillée du candidat George W. Bush. L’auteur, qui avait réalisé un travail de fourmi, n’ignorait rien de la famille Bush et de junior. Il avait bénéficié dans son enquête de l’aide de Karl Rove (actuel secrétaire général de la Maison-Blanche) qui croyait aider à la rédaction d’une biographie de complaisance. L’ouvrage intitulé Fortunate Son, G. W. Bush and the Making of an American President, fit immédiatement la « une » des journaux, fut choisi comme best-seller par le New York Times et souleva une intense polémique.
Il s’agit d’un document exhaustif sur l’homme, sa famille et son entourage, ses affaires et sa carrière politique, ses retournements de veste et le financement de ses campagnes électorales. Bien qu’il soit écrit sur un ton mesuré et s’attache à comprendre la personnalité de George W. Bush, il présente une vision terrifiante de la vie publique états-unienne. Pourtant de cet imposant travail, on ne retint qu’un passage secondaire, mais sensible : le candidat Bush avait été arrêté pour détention de cocaïne, en 1972. Or, selon les lois locales, ce délit aurait dû lui valoir une privation de droits civiques, il n’aurait donc pas dû avoir le droit de se présenter au gouvernorat du Texas et à la présidence des États-Unis.
Ce sont en réalité bien d’autres détails qui provoquèrent la colère des Bush. Notamment, un passage relatif à la société Arbusto (devenue ultérieurement Harken Energy) dont George W. fut le directeur. On y apprenait que, par l’entremise d’un homme de paille, cette société était la propriété d’un certain Salem Ben Laden, frère aîné d’Oussama. Mais à l’époque, la presse ne comprit pas l’importance de cette information.
Quoi qu’il en soit, la famille Bush se déchaîna contre le livre et son auteur. Elle révéla les erreurs de jeunesse de ce dernier, qui lui valurent de faire de la prison, et s’employa à le discréditer. Simultanément, elle exerça de fortes pressions sur l’éditeur jusqu’à obtenir le retrait et la destruction des presque 100 000 exemplaires disponibles.
James Hatfield, récupéra ses droits sur le livre et le fit rééditer par un éditeur marginal, Soft Skull Press, alors que George W. venait de s’installer à la Maison-Blanche. Karl Rove (secrétaire général de la Maison-Blanche) et Clay Johnson III (alors assistant personnel du président) intentèrent un procès en diffamation et obtinrent le retrait conservatoire du livre. En définitive, il fut autorisé à la vente, sans coupes, mais après le retrait de la préface originale.
Ayant échoué dans leurs démarches, Rove et Johnson menacèrent devant témoin Hatfield de le liquider, lui et toute sa famille, s’il persistait à diffuser son ouvrage. Il fut retrouvé peu après, mort, dans un motel. La police assure qu’il s’est suicidé, tandis que sa famille prétend qu’il a été assassiné.
Ce document exceptionnel a été traduit en français et publié en Suisse par les Éditions Timéli, dirigées par Sandro Cruz, administrateur du Réseau Voltaire et directeur du site RedVoltaire.net. Jean Ziegler et Thierry Meyssan l’ont préfacé. Seth Tobocman, le caricaturiste de Village Voice, l’a illustré. Sander Hicks, Robert-James Parsons, David Cogswell et Federico Fasano Mertens l’ont enrichi d’introductions et de post-scriptum. Présenté le 10 octobre au Club de la presse de Genève, sous le titre Le Cartel Bush ou l’itinéraire d’un fils privilégié, il n’a été diffusé en librairie qu’en Suisse. Le Réseau Voltaire en assure la diffusion exclusive en France.
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Le Cartel Bush ou l’itinéraire d’un fils privilégié. Comment fabrique-t-on un président des États-Unis ? par James Hatfield. Préfaces de Jean Ziegler et Thierry Meyssan. 444 p., ill., index. Éditions Timéli, Genève, 2003. ISBN 2-940342-01-6. Prix conseillé : 24 euros.
Réseau Voltaire, 5.12.2003 (Réseau Voltaire.net pour la liberté d’expression)



Domenica, 21 dicembre 2003